Dans l’antiquité, les Phocéens ont introduit en Gaule via Massalia un petit haricot blanc à oeil noir provenant d’Afrique. Ce haricot, la banette, a agrémenté les repas des Provençaux pendant des siècles. L’arrivée et la propagation du haricot d’Amérique a fini par faire disparaître la banette au XVIIe s. Cette année, au jardin gastronomique, à Lourmarin, nous avons réintroduit ce haricot ancestral pour des essais de cultures, afin de voir ses capacités d’adaptation au changement climatique, mais aussi ses qualités culinaires. Nous avons également semé plusieurs variétés, très différentes, de cette espèce, cultivées dans le monde entier : niébé en Afrique, fagiolo dall’occhio en Italie, cowpea aux USA…
« Il mangiatore di fagioli » d’Annibale Carracci – 1584-85 – Galleria Colonna, Rome
Ce tableau italien du XVIe représentant une scène de dégustation de fagioli dall’occhio, la variété de niébé la plus proche de l’ancestrale banette de Provence.
Nous invitons les personnes intéressées par ce légume oublié à venir le découvrir au jardin gastronomique pendant une discussion au cours de laquelle sera rappelée l’importance des légumineuses (famille botanique de la banette/niébé) dans notre nutrition et pour le sol. Un petit tour du jardin agrémentera la présentation. Durée 1 heure/ 1h30. Chaussures solides conseillées.
Cette visite-discussion ne permet pas de réunir plus de 15 personnes, veuillez vous inscrire au plus tôt en vous adressant directement à Jean-Pierre (jp@juigner.fr) ou au président : serge.cosseron@orange.fr
